Les séquelles cognitives
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Une mémoire défaillante constitue un handicap léger à grave, au quotidien. Il arrive que la personne ne soit pas en mesure de se souvenir de visages ou de noms, de ce qu'elle a lu ou de ce que vous lui avez dit, une semaine, un jour ou même une minute auparavant.
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Les troubles du langage peuvent être de nature réceptive (si l'on ne parvient pas à saisir la signification entière de ce que l'on entend ou lit) ou expressive (si l'on a des difficultés à trouver les mots voulus, en parlant ou en écrivant) ou les deux en même temps.
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Les altérations des capacités visuelles et perceptives affectent certaines personnes victimes de traumatisme crânien et sont source de frustration. Les personnes qui ne manifestent aucun trouble du langage peuvent toutefois éprouver d'énormes difficultés pour comprendre la signification d'une image ou d'une forme ordinaire, se diriger au sein d'un bâtiment, dessiner ou construire un objet.
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La capacité d'apprendre peut être réduite. Il se peut que les connaissances déjà acquises n'aient pas été diminuées (comme la connaissance de la table de multiplication apprise à l'école), mais que de nouvelles connaissances soient difficiles à acquérir, car le cerveau endommagé a du mal à organiser (et mémoriser) de nouvelles idées.
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Vision peu réaliste de soi et des autres. L'anosognosie est une des conséquences de la lésion cérébrale ainsi que la difficulté à comprendre ce que les autres peuvent ressentir.
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La mise en route de toute action peut être problématique. Cela n'a rien à voir avec de la paresse, c'est qu'il est réellement difficile pour les personnes cérébrolésées de s'atteler à telle ou telle tâche, mais également de la décomposer pour la mener à bien.
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Un manque de motivation peut également être attribué, à tort, à une forme de paresse. Il s'agit en fait d'apragmatisme.
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Une réduction de la capacité de concentration est également un problème fréquent, qui peut être lié à des troubles de mémoire.
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Des capacités de raisonnement et de jugement réduites. Cela peut empêcher quelqu'un de penser de façon logique, de comprendre certaines règles ou de suivre une discussion. Il devient alors difficile de percevoir et d'interpréter correctement son propre comportement, ainsi que celui des autres.
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La persévération est le trouble qui atteint la personne incapable de changer de sujet de conversation, dans le cadre d'un même entretien, et qui revient continuellement au même thème ou qui répète la même action, sans pouvoir rompre ce cercle vicieux.