Le Traumatisme Crânien
Il englobe tous les coups reçus à la tête déclenchant des signes neurologiques, et ce quelle que soit leur force.
La gravité initiale du TC dépend de l'intensité du trauma et des zones cérébrales impactées.
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Chaque année environ 120 000 personnes sont victimes d'un traumatisme crânien. Parmi elles, 75 000 concernent des traumatismes crâniens légers. (Source)
Causes des traumatismes crâniens
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Les chutes (surtout chez les personnes plus âgées et les jeunes enfants),
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les accidents de la route,
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les rixes et les accidents survenant durant les activités sportives ou de loisirs.
Les accidents au travail (par exemple, pendant la commande de machines) les armes à feu sont également des causes de traumatismes crâniens.
En 2014, les chutes représentaient la cause la plus fréquente de LCT.
Les lésions sont souvent causées par un impact direct. Toutefois, le cerveau peut être endommagé même si la tête n’a pas été heurtée. Par exemple, une violente agitation ou une décélération soudaine peuvent endommager les tissus mous du cerveau lorsque ceux-ci entrent en contact avec la partie rigide du crâne. Dans ces circonstances, il est possible qu’aucune blessure à la tête ne soit visible.
Les séquelles
Elles peuvent être visibles (paralysie, difficultés de langage...), mais elles peuvent être aussi quasiment imperceptibles de l'extérieur, nous appelons cela "l'handicap invisible".​
Celui-ci est donc très nuisible et retenti fortement sur la qualité de vie de la personne concernée et de ses proches mais joue aussi sur son insertion sociale et professionnelle.
Les séquelles possibles :
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la fatigue
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les troubles d'humeur
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la modification du langage
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difficulté à échanger
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etc...
Le traumatisme crânien mineur :
Une bosse peut apparaître sur la tête. En cas de coupure du cuir chevelu, le saignement peut être abondant en raison de sa riche vascularisation à proximité de la surface. Une lésion du cuir chevelu semble donc souvent beaucoup plus grave qu’elle ne l’est réellement.
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Les symptômes fréquents de traumatismes crâniens mineurs peuvent comprendre des maux de tête et une sensation de vertige ou d’étourdissement. Certaines personnes peuvent également présenter une légère confusion, des nausées, et plus fréquemment chez les enfants, des vomissements. Les jeunes enfants peuvent simplement devenir irritables. Une commotion est un bref changement temporaire dans la fonction mentale sans dommages aux structures du cerveau. Souvent, les personnes perdent connaissance brièvement (normalement quelques minutes ou moins), mais elles peuvent simplement se sentir confuses ou être incapables de se rappeler (amnésie) les événements et les expériences qui sont survenus avant ou peu après l’incident. Pendant quelque temps après une commotion, les personnes peuvent souffrir de maux de tête, d’étourdissements, de fatigue, de troubles de la mémoire, d’incapacité à se concentrer, de troubles du sommeil, de difficulté à penser, d’irritabilité, de dépression et d’angoisse. La persistance de ces symptômes est appelée syndrome post-commotionnel.
Les personnes blessées doivent être surveiller pour détecter les symptômes indiquant une aggravation de la fonction cérébrale, qui sont les suivants :
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Vomissements répétés
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Céphalées sévères
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Incapacité à sentir ou à bouger un bras ou une jambe
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Incapacité à reconnaître des personnes ou des environnements
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Perte d'équilibre
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Problèmes d'élocution ou de vue
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Perte de coordination Respiration anormale
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Convulsions
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Si les symptômes se manifestent dans les heures ou jour à venir il est important de consulter en urgence.​
Le traumatisme crânien grave :​
Les personnes peuvent présenter les mêmes symptômes que ceux qui surviennent pour un TC mineur.
Certains symptômes comme les maux de tête, peuvent être plus grave.
Les symptômes se manifestent souvent par une perte de connaissance qui débute au moment du choc. La durée pendant laquelle les personnes restent inconscientes varie.
Certaines personnes se réveillent après quelques secondes tandis que d'autre ne se réveillent pas pendant des heures, voire plusieurs jours.
Au moment du réveil, les personnes sont souvent somnolentes, confuses, inquiètes ou agitées. Elles peuvent aussi avoir des vomissements, des crises convulsives ou les deux.
Elles peuvent également présenter des problèmes d'équilibre et de coordination.
Selon la région cérébrale lésée, des troubles de la concentration, du contrôle des émotions, des mouvements, de la sensibilité, du langage, de la vision, de l'audition ou de la mémoire peuvent se manifester, parfois de façon permanente.
En cas de lésion, le cerveau peut saigner ou enfler en raison d'une accumulation de liquide (œdème cérébrale).
L’hémorragie et le gonflement entraînent une augmentation progressive de la pression à l’intérieur du crâne (appelée pression intracrânienne). Même une hémorragie et un gonflement légers peuvent entraîner une forte augmentation de la pression intracrânienne, car le crâne ne peut pas s’étendre pour accueillir un contenu plus important.
Lorsque la pression intracrânienne augmente, elle limite la quantité de sang qui peut circuler dans le cerveau.
Cette restriction du flux sanguin empêche le cerveau de fonctionner normalement et provoque des symptômes. Les premiers symptômes d’augmentation de la pression intracrânienne comprennent des maux de tête de plus en plus sévères, une altération du raisonnement, une diminution du niveau de conscience et des vomissements.
Plus tard, la personne peut ne plus réagir. Les pupilles peuvent se dilater.Éventuellement (normalement un jour ou deux après la lésion), l’augmentation de la pression peut repousser le cerveau vers le bas, causant un engagement du cerveau, ou une poussée anormale des tissus du cerveau à travers une ouverture naturelle située entre les compartiments du cerveau. L’engagement du cerveau peut causer le coma et même s’avérer mortel si la pression est trop forte sur le tronc cérébral ou la partie inférieure du cerveau, qui contrôle les fonctions vitales, telles que la fréquence cardiaque et la respiration. Même sans engagement cérébral, si la pression intracrânienne atteint un niveau suffisamment élevé, elle peut bloquer totalement le flux sanguin dans le cerveau, ce qui provoque rapidement une mort cérébrale.
Lorsque les personnes ayant subi un TC grave arrivent à l'hôpital, les médecins et le personnel infirmier effectuent un examen clinique pour déterminer la gravité de la lésion.
En premier lieu ils vérifient les signes vitaux, notamment la fréquence cardiaque, la tension artérielle et la respiration. Les personnes qui ne respirent pas correctement peuvent avoir besoin d'un ventilateur.
A la suite de cet examen ils vérifient :
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Si les personnes peuvent s'orienter et sont capables de répondre à des commandes.
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Si une simulation est nécessaire, et à quel degré (parler, crier ou pincer un doigt), pour que la personne ouvre les yeux
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Si les personnes ont une fonction cérébrale de base en vérifiant la dimension des pupilles et leur réaction à la lumière, la capacité de mouvement des membres, l'utilisation du langage, ainsi que le coordination des réflexe
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​Une fois que tout danger immédiat est écarté, un examen neurologique complet est réalisé. Cet examen permet aux médecins de déterminer la sévérité et l'emplacement de la lésion? ​​​
Les personnes ayant subit un TC mineur se rétablissent complètement, en particulier si les symptômes de syndrome post commotionnel ne se développent pas.
Pour les TC grave, les adultes l'ayant subi se rétablissent en principe au cours des 6 premiers mois, bien qu'une certaine amélioration puisse se poursuivre pendant plusieurs années.
Les séquelles éventuelles d'un TC vont du rétablissement complet au décès en passant par des incapacités définitives, d'intensité variable.
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Les problèmes à long terme incluent :
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​Amnésie (perte de mémoire concernant les événements antérieurs et difficultés à créer de nouveaux souvenirs)
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Problème de comportement (anxiété, agitation, impulsivité, manque d'inhibition ou manque de motivation)
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Sautes d'humeurs soudaines
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Dépression
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Sommeil perturbé
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Perte de l'odorat
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Diminution de la fonction intellectuelle.